Mes derniers textes sur le mouvement coopératif haïtien
ont trouvé un écho très intéressant de plusieurs acteurs du mouvement. Mon travail
dans le secteur vise fondamentalement le lancement de débats et de réflexions pour que le mouvement trouve sa place dans l’environnement
économique, politique et sociale du pays et qu’il contribue à changer
positivement cet environnement au profit de la majorité.
Aujourd’hui, je remercie tous ceux qui ont commenté mes
textes et m’ont encouragé à poursuivre cette démarche. Je remercie spécialement
Gladys, celle que je surnomme « la Directrice des Directeurs ». Elle
lit religieusement mes textes et a produit un commentaire intéressant pour
appuyer le débat sur la répartition des excédents. Mes remerciements vont aussi
au Président Julio de la SOCOLAVIM qui depuis longtemps pensait qu’on devrait
reconnaitre et appuyer mon travail pour le mouvement. Au président Gary
Marcelin qui a relayé le texte sur l’importance du secteur et qui s’était irrité
du fait que ce texte n’ait pas suscité assez de réactions. Au Directeur Domond
qui souvent m’appelle ou m’écrit pour donner
son appréciation. Je remercie aussi la directrice Ketsia Metellus qui like tous
mes textes, qui a corrigécelui qui utilise le cas de SUCCES pour parler de
la vitalité démocratique des caisses populaires. L’Agro Maner dirigeant de Lascahobas qui anime
un groupe au nom de Lascahobas. Manel Castel, le président d’ANACACAPH et de
COOPECLAS. Je remercie grandement les directeurs qui impriment les textes et
les distribuent aux dirigeants et au personnel de leur caisse. L’Agro Charles
Yves qui a fait ses premières armes coopératives avec moi à SOCODEVI et qui
encourage mes réflexions. Jackson Dorlus. Rigaud Maurice. Lucien Francois. Et
tous les autres.
J’en profite pour soumettre à votre appréciation quelques
des commentaires reçus.
Jean Donald JACQUET de la caisse SUCCES de Jacmel
« Je ne savais pas qu’il y avait des gens
bien avisés qui nous suivaient. Je partage aussi cette réflexion mais en
partie. Je fais allusion ainsi à deux niveau de caisses : il y a des
caisses qui sont en phase de leur développement et d’autres qui ont atteint
leur pinacle. Mais c’est un sujet pertinent qui suscite beaucoup de réflexions.
Je pense que les caisses doivent commencer à réfléchir autrement, sur
l’amélioration des conditions de vie des sociétaires, notamment. Il faudrait
véritablement arrêter de voir les caisses comme étant un business très rentable
dont le profit n’appartient à personne.
Cordialement »,
Arnousse Beaulière, Né à Jacmel (Haïti),
Arnousse BEAULIERE est Docteur ès Sciences économiques, diplômé de l’Université
Montesquieu-Bordeaux IV, spécialiste des questions de développement et de
santé. Analyste politique, il est l’auteur de l’essai intitulé
"Immigration, Intégration. Un malaise persistant"
« Merci Nono pour ce
texte très intéressant. Je suis plus que jamais convaincu que les institutions
d'économie sociale et solidaire (ESS) comme les coopératives, mutuelles et
associations constituent, en effet, de véritables canaux de transmission des
vraies valeurs et principes démocratiques dans notre pays ».
Gladys Gilot, ex-directrice de la KOTELAM et actuelle responsable de la vie
Associative de cette caisse
« Félicitations à Nonais pour ce texte qui alimentera le niveau de
réflexion des dirigeants des caisses populaires du réseau. Il faut fortement y
penser car le mieux être doit être dans les poches des sociétaires comme dit
souvent notre commandeur. Moi j'ai eu la chance de bénéficier des ristournes de
ma caisse dans les années 1990 et pourquoi pas maintenant? Pensons-y et
trouvons une solution? »
Frantz Prinvil s’adressant à Gary Marcelin
« Chapo ba nou ou,
Mwen byen kontan jwenn
yon mesaj espwa nan men yon vanyan gason ki rele Pwofesè Gary MARCELIN. Mwen te
panse apre lanmo Pè Lespinasse tout koperatè konsekan te kraze rak pou bay
koperatè tout plim tout plimay vin chante kantamwa.
Mesi Gary, ou se yon nonm mwen toujou respekte pou
angajman w, pou lespri kritik ou, pou santiman atachman ou genyen pou mouvman
koperativ la. Jounen Jodi a koperatè konsekan dwe leve tèt pou wè sa kap
pase . Pagen maladi, pagen lanmo men ka grav.
Yon lwa sou koperativ kote gwo chef nan gwo oganizasyon
te di se vagabondaj lè nou tap klewonnen pou di gen yon lwa malatwonn ki
pare pou toufonnen kès popilè yo, pou fè yo pi restavek ke jan yo ye jounen
jodi a. Jodi a aganman chanje koulè pou lonmen tèt yo kom defansè
koperativ nan zafè lwa sa a. Wi gen dekwa pou gen lapenn. "Sila yo
ki pote non gadè mouton se yo ki gran lajounan tounen bèt sovaj pou detwi
mouton yo "(prezidan Estime , neg Veret).
Pwofese Gary mwen se yon ti elèv gran mèt yo rele
Edouard Tardieu, mwen pap janm bliye, toutan lap repete " linyon ou lanmo
". Map reponn prezan pou tout konbit ki vle rasanble tout bon
koperativ pou nou fè tankou peyi vwazen nou an yon gwo rasanbleman lajman
laj pou koperativ nan peyi dayiti. Selman mwen pap mache deyè koperaté dlo
mennen vini yo. Mwen pap mache deyè gwo chef ki gen foli pouvwa, chef ki
pèdi loloy yo devan lanbisyon pou yo chef.
Mwen pap fini san mwen pa di mesi anpil a M. Nonais pou
bon travay motivasyon lap fè pou sektè koperativ ayisyen pa tounen yon bann
machann lespwa, machann rev san devan ni dèyè.
Pwofesé Gary nou kase randevou sou tèt mon ki
pi wo a, se la na rankontre ak tout koperaté konsekan tankou w
pou nou chante " youn pou tout , tout pou youn"
Se te youn nan dives elév ou yo
Frantz Prinvil
Fis pou lavi retan pou té »
Manel Castel, Président d’ANACAPH et de
COPECLAS
« Bonjour Nonais,
J'ai bien reçu votre texte. Je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt. Il doit être considéré comme la toile de fond pour une réflexion profonde non seulement pour les dirigeants et les directeurs des caisses mais aussi pour les institutions faîtières.
J'ai bien reçu votre texte. Je l'ai lu avec beaucoup d'intérêt. Il doit être considéré comme la toile de fond pour une réflexion profonde non seulement pour les dirigeants et les directeurs des caisses mais aussi pour les institutions faîtières.
Longtemps déjà la question de ristourne et le taux d'intérêt appliqué dans les caisses me préoccupe aussi comme responsable de caisse. Ces questions commencent à être très embarrassantes pour les dirigeants au cours des assemblées générales. C'est une question à agiter dans le secteur en vue d'en trouver une solution appropriée." Prévenir vaut mieux que guérir". Aussi, les dirigeants, les directeurs des caisses, les institutions faîtières, les institutions de tutelles même et les ONGs qui encadrent les caisses devraient être sensibilisés sur la raison d'être, sur la doctrine , la philosophie du mouvement coopératif car l'aspect associatif est prisonnier de l'aspect entreprise. Le pire de tout cela, le fossé économique et social que le mouvement coopératif appelle à combler continuera à s’élargir davantage. Les caisses doivent prendre conscience de leur vocation, elles doivent faire la différence.
"Ou s'unir, ou périr" »
Louis
« Je dois remercier l'auteur de ce brilliant
article. Il vient tout juste de m'apporter les éclaircissements à des préoccupations
et questions légitimes que j'avais personnellement. Je vais chercher à me
documenter davantage sur la question ».